C'est désormais chose faite : la nouvelle tablette multimédia à écran tactile de Steve Jobs a fait l'objet d'un show tel que les affectionne le génie à la pomme. Présenté comme le trait d'union entre l'ordinateur portable et le smartphone, l'iPad permettra d'accéder à Internet, d'exploiter les applications développées pour l'iPhone, de jouer ou de visionner des films.

Muni d'un écran de 9,7 pouces et disposant d'une autonomie d'une dizaine d'heures, cette tablette épaisse de 1,3 cm et pesant moins de 700 grammes devrait être vendue entre 500 et 700 dollars en fonction de la capacité choisie (16, 32 ou 64 giga octets). Toutes les conditions paraissent donc réunies pour que l'iPad affiche des performances commerciales comparables à celle de l'iPhone.

Le trouble fête
À moins que la société STMicroelectronics ne vienne gâcher la fête. Car le quotidien La Tribune indiquait le jour même de la présentation de la tablette aux médias, que ce groupe franco-italien avait déposé la marque « iPad » il y a déjà une dizaine d'années et qu'il l'exploitait encore. Enregistré en septembre 2000 par l'Office d'enregistrement des marques et des dessins ou modèles de l'Union Européenne (OHMI), Apple pourrait logiquement être contraint de changer de nom...

Le quotidien Français précise toutefois que STMicro est aussi le fournisseur exclusif d'accéléromètres pour iPhone 3G de la firme de Cupertino. Un lien qui permettrait donc d'envisager un accord amiable entre les deux sociétés.