Le groupe de Bienne a réalisé en janvier-juin un bénéfice net en hausse de 6,1% à 768 millions de francs suisses (622 millions d'euros), alors que les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne 728 millions.

Le chiffre d'affaires brut, également supérieur aux attentes, a augmenté de 8,7% à 4,18 milliards de francs.

"Les perspectives pour le groupe restent très prometteuses, et un deuxième semestre solide est attendu", déclare dans son communiqué le fabricant des montres Omega, Longines et Swatch.

La marge opérationnelle a reculé à 22,7% contre 24,5% un an plus tôt en raison de coûts d'intégration consécutifs à l'acquisition de Harry Winston, acheté pour un milliard de dollars cette année, et d'une hausse des dépenses de marketing.

Le cours de Bourse de Swatch a perdu quelque 12% depuis son plus haut historique de 602 francs atteint en mai, le directeur général Nicolas Hayek ayant alors laissé entrevoir des résultats décevants pour le premier semestre. Le concurrent Richemont, qui a aussi atteint un pic en mai, n'a cédé que 5% depuis.

Selon les données de Reuters, le titre Swatch se paie 15,1 fois les résultats estimés, à comparer à des multiples de 16,8 pour Richemont et de 16,9 pour LVMH.

Nicolas Hayek avait déjà indiqué que le deuxième semestre serait meilleur en raison de tendances plus positives en Chine, du lancement de nouveaux produits comme la nouvelle montre Swatch Sistem 51 et de comparatifs plus favorables.

Swatch fournit par ailleurs des mouvements mécaniques à pratiquement toute l'industrie horlogère.

Silke Koltrowitz et Caroline Copley, Véronique Tison pour le service français, édité par Nicolas Delame