NATIONS UNIES, 31 octobre (Reuters) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a prolongé lundi de 18 jours le mandat de la commission d'enquête internationale chargée d'établir la responsabilité des bombardements chimiques commis en Syrie.

L'enquête menée depuis un an par l'Onu et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a permis d'imputer trois bombardements au chlore à l'armée syrienne et d'établir que les djihadistes de l'Etat islamique avaient eu recours à du gaz moutarde.

Le mandat de la commission devait s'achever ce lundi. La France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis espèrent convaincre la Russie de le prolonger d'un an avant d'entamer des discussions sur une résolution concernant les mesures à prendre à l'encontre des responsables.

Jugeant ses conclusions "non convaincantes", Vitali Tchourkine, représentant permanent de la Russie à l'Onu, a toutefois estimé qu'elles ne pouvaient pas justifier des "décisions légales". Il a en outre souhaité que l'enquête soit étendue aux "menaces chimiques terroristes" et aux attentats commis hors de Syrie. (Michelle Nichols, Jean-Philippe Lefief pour le service français)