Taux : une semaine de dégradation, sans signe de résilience.
La débâcle s'enraye ce vendredi mais c'est au mieux une stabilisation et quelques pays restent victimes d'une aversion à la perspective d'un environnement économique devenu plus inflationniste.
Cette séance de vendredi a été ponctuée par une succession de chiffres très attendus aux Etats Unis et notamment le PIB américain au 4ème trimestre 2016.
Après un très flatteur +3,5% au 'Q3', il ressort à +1,9% seulement au 'Q4', malgré une consommation des ménages qui a progressé de +2,5%.
Le point noir se situe peut-être au niveau des commandes de biens durables, en forte contraction en novembre (-4,8%) et qui ne se redressent pas en décembre (-0,4%)
La force du Dollar, qui s'est renforcée avec l'élection de Donald Trump pourrait avoir pénalisé le commerce extérieur américain: les importations font un bond de +8,3% tandis que les 'exports' chutent de -4.3%.
Le rythme de l'inflation 'PCE' (le panier de la ménagère version FED) qui atteint +2,2% est supérieur à celui du PIB.
Le seul indicateur encourageant est tombé à 16H: la confiance des consommateurs US ressort à 98,5 contre 98 anticipé.
Les T-Bonds US n'ont pas saisi l'occasion de se détendre comme le suggère une croissance languissante: ils stagnent entre 2,495 et 2,505%.
De rares embellies en Europe : le Bund se distingue avec -2,5Pts de base à 0,463%, les BTP italiens s'améliorent de 1Pt à 2,53% (contre 2,54%), les OAT se détendent à la marge à 1,03% (contre 1,035% mais 0,89% vendredi dernier), même écart sur le '10 ans' danois (à 0,5060%).
La tendance continue de se dégrader sur les 'bonos' espagnols (+2Pts à 2,59%), sur le '10 ans' grec (+4Pts à 7,1770 contre 7,1380%).
Ma meilleure performance du jour est à mettre au crédit des 'Gilts' avec une détente de -4,5Pts à 1,471%.
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