Energie : Les annonces de l'OPEP+ ont apporté un soutien de taille aux prix pétroliers. Le cartel élargi a décidé de réduire sa production de 2 millions de barils par jour alors que le marché tablait plutôt sur une contraction d'un million de barils par jour. Cette baisse de l'offre se fait évidemment au détriment des pays consommateurs de pétrole comme l'Europe et les Etats-Unis. A cet égard, l'administration Biden a annoncé planifier une consultation du Congrès afin d'étudier un plan pour réduire le contrôle de l'OPEP sur les prix de l'énergie. Rappelons que les Etats-Unis puisent chaque semaine dans leurs stocks stratégique afin de freiner la hausse des cours pétroliers. Le Brent de la Mer du Nord se négocie autour de 97 USD tandis que le WTI américain s'échange à 92 USD le baril.

Métaux : Le London Metal Exchange (LME) a confirmé restreindre l'approvisionnement de métaux en provenance de Russie, notamment ceux de la société Ural Mining, dont le cofondateur est visé par des sanctions au Royaume-Uni. La bourse londonienne pourrait aller plus loin en interdisant les livraisons de cuivre, d'aluminium mais également de nickel qui seraient produits en Russie. Ces potentielles sanctions ont soutenu les cours des métaux industriels. Le cuivre s'échange à 7570 USD la tonne métrique, l'aluminium à 2340 USD et le nickel à 22360 USD.

Produits agricoles : Les cours des céréales se sont globalement stabilisés à Chicago, où le blé et le maïs s'échangent à respectivement 890 et 676 cents le boisseau. Le Brésil prévoit une augmentation de sa production de maïs de 12,5% par rapport à l'année dernière, une croissance significative principalement expliquée par un effet de base défavorable puisque le Brésil a subi d'importantes sécheresses lors de saison 2022/2022.