Energie : En réponse aux sanctions occidentales, Moscou va volontairement réduire sa production de pétrole, d'environ 500.000 barils par jour. Ce volume représente approximativement 5% de la production quotidienne de la Russie, un ajustement qui a évidemment suscité une réaction haussière sur les prix du brut. Ces derniers ont  terminé la semaine dernière en nette hausse puisque le Brent a progressé de plus de 8% à 86 USD. Du côté de la référence américaine, le WTI s'échange à 79,90 USD le baril. L'autre actualité majeure est liée au terrible séisme qui a frappé la Turquie et le nord de la Syrie, qui a provoqué des perturbations sur les flux de pétrole en provenance d'Irak, mais aussi de l'Azerbaïdjan. Enfin, aux Etats-Unis, les stocks hebdomadaires continuent à croître, mais cette progression est pour le moment reléguée au second plan. Au niveau du gaz naturel en Europe, le TTF de Rotterdam poursuit sa décrue à 51 EUR/MWh.

Métaux : Les métaux de base entament une séquence de consolidation. Premièrement, les perturbations dans certains sites miniers au Pérou commencent à s'estomper, synonyme d'une reprise progressive de la production. En parallèle, le LME a fait état d'une augmentation de ses stocks d'aluminium et de zinc au sein de ses entrepôts en Asie, de quoi effriter le moral des financiers même si, relevons-le, ces stocks évoluent à des niveaux relativement faibles. Au niveau des prix, l'aluminium se négocie autour de 2425 USD, le cuivre à 8950 USD et le zinc à 3180 USD. Dans le registre des métaux précieux, l'or fait du surplace à 1860 USD.

Produits agricoles : Les cours des céréales ont gagné un peu de terrain la semaine dernière à Chicago où les boisseaux de blé et de maïs se négocient à respectivement 766 et 674 cents.