Energie : Le sentiment général s'est amélioré sur les marchés pétroliers la semaine dernière. Les opérateurs ont apprécié d'une part l'accélération des importations chinoises de pétrole mais également la dynamique du PIB américain au troisième trimestre, qui a progressé de 2,60% alors que le consensus tablait sur +2,30%. Toutefois, ce sont les majors de l'énergie qui ont monopolisé l'attention des analystes cette semaine puisqu'elles ont toutes dévoilé des bénéfices massifs au troisième trimestre. Total, Equinor, Chevron, Exxon Mobil… toutes ces compagnies ont publié d'excellents résultats grâce à la hausse des prix du pétrole et du gaz. Des résultats critiqués de l'autre côté de l'Atlantique, plus particulièrement par l'administration Biden, qui considère que ces géants du pétrole n'investissent pas suffisamment pour augmenter leur production. Le Brent de la Mer du Nord se négocie autour de 92 USD tandis que le WTI américain s'échange à 86 USD le baril. Du côté du gaz naturel, le benchmark européen, le TTF néerlandais, poursuit sa décrue à 113 EUR/MWh en raison de la douceur des températures en Europe.

Métaux : Après le LME et la Maison Blanche, c'est au tour du producteur d'aluminium Norsk Hydro de demander des sanctions contre les métaux russes. Le prix de l'aluminium s'est ainsi redressé à Londres, où la tonne se négocie 2300 USD. En Chine, le Bureau national des statistiques a indiqué dans son dernier rapport que la production de cuivre raffiné a progressé de 5,8% en septembre en glissement annuel. 

Produits agricoles : L'attention est toujours dirigée vers la Mer noire et sur l'avenir du corridor maritime, qui permet à l'Ukraine d'exporter ses céréales vers le reste du monde puisque Moscou a suspendu cet accord après une attaque de drones sur la flotte de la Mer Noire. Par conséquent, les cours des céréales se sont redressés à Chicago, où le blé et le maïs s'échangent à respectivement 880 et 700 cents le boisseau.