WASHINGTON, 12 juillet (Reuters) - Les discussions commerciales entre l'Union européenne et les Etats-Unis ont bien débuté mais des discussions difficiles seront nécessaires pour parvenir à un accord avant l'échéance fixée fin 2014, ont déclaré les deux parties vendredi.

Daniel Mullaney, qui menait la délégation américaine, a déclaré que les préoccupations exprimées par l'UE au sujet des activités des services de renseignement américains n'avaient pas entravé la première session de pourparlers, le sujet faisant l'objet de discussions distinctes.

Son homologue européen Ignacio Garcia-Bercero a déclaré, lors d'une conférence de presse commune : "Du point de vue de l'Union européenne, le travail de cette semaine a été très productif."

Les deux parties se sont donné jusqu'à la fin 2014 pour élaborer un large accord de réduction des droits de douane et des barrières non-tarifaires dans des secteurs allant de l'agriculture aux services.

Interrogé sur la capacité des négociateurs à boucler les discussions en moins de 18 mois, Daniel Mullaney a répondu que les deux parties étaient déterminées à avancer "à vive allure" mais que la conclusion d'un accord dépendrait de la nature des résultats engrangés.

Le démarrage des discussions, prévu depuis plusieurs mois, a été perturbé par les révélations sur la surveillance de plusieurs institutions par les services de renseignement américains, qui ont conduit la France à réclamer un report de la première session avant d'accepter le respect du calendrier initial.

Les deux camps ont eu des discussions séparées cette semaine sur les question directement liées au renseignement. (Doug Palmer, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)