Washington (awp/afp) - La croissance de l'activité économique dans les services est restée quasi-stable en septembre aux Etats-Unis, la dégradation des nouvelles commandes étant partiellement compensée par une amélioration sur le front de l'emploi et des commandes à l'export, tandis que les prix ralentissent.
L'indice général recule de 0,2 point de pourcentage par rapport à août, et s'établit à 56,7%, selon le baromètre de la fédération professionnelle ISM publié mercredi.
L'activité reste donc en croissance, puisque l'indice est supérieur à 50%, mais la légère baisse de cet indice signifie que la progression est un peu moins rapide que le moins précédent.
C'est toutefois mieux qu'attendu, puisque les analystes voyaient l'indice tomber à 56%.
Dans le détail, les entreprises ont vu leur activité courante croître bien moins vite que le mois précédent, de même que les nouvelles commandes.
En revanche, les nouvelles commandes à l'export ont progressé plus rapidement, de même que les importations.
Et "l'emploi a continué de s'améliorer malgré un marché du travail restreint", a commenté le président de l'enquête, Anthony Nieves, cité dans le communiqué.
Autre bonne nouvelle, les prix ont progressé moins rapidement, signe que l'inflation pourrait montrer des signes de ralentissement.
L'inflation a certes un peu ralenti en août aux Etats-Unis grâce à la baisse des prix de l'essence, mais, à 8,3% sur un an, selon l'indice CPI, elle reste très élevée, et la hausse des prix est généralisée.
Les entreprises interrogées pour cette enquête ont indiqué que "des améliorations ont été apportées en ce qui concerne l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement, la capacité opérationnelle et la disponibilité des matériaux ; cependant, les performances restent loin d'être idéales", a souligné Anthony Nieves.
Il a ajouté que "les entreprises de services peinent toujours à reconstituer leurs stocks".
La lutte contre l'inflation aux Etats-Unis, menée par la banque centrale américaine (Fed), suppose de provoquer un ralentissement de l'activité économique. Cela fait craindre une récession dans les mois à venir.
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