"Alors que nous sommes probablement à la veille d’une première baisse des taux en Europe, les politiques monétaires des Banques centrales sont toujours très aléatoires en raison d’une macroéconomie toujours résiliente. Elles restent le facteur déterminant dans l’évolution des marchés financiers", introduit Emmanuel Auboyneau, gérant associé chez Amplegest. "C’est l’économie américaine sur laquelle reposent les plus fortes interrogations", résume-t-il.

Emmanuel Auboyneau reste "sur un scénario de ralentissement modéré de l'activité américaine".

"Les hausses de taux passées se diffusent petit à petit dans l'économie. La réserve d'épargne post covid a désormais fondu et devrait contribuer à freiner la consommation des ménages. L'activité industrielle américaine est déjà ralentie depuis plusieurs mois. Les services sont aujourd'hui le principal moteur de l'économie. Ce moteur devrait progressivement perdre de sa puissance", argumente-t-il.

Avant de conclure : "Nous restons toutefois sur notre scénario d'une première baisse des taux au quatrième trimestre suivie peut-être d'une autre en 2024. L'année 2025 devrait voir ce mouvement se poursuivre".