Ces réductions de postes porteront le nombre d'employés de la City à son plus bas niveau depuis le début des années 1990.

Les établissements présents dans la première place financière européenne ont déjà licencié plus de 100.000 personnes depuis 2007, qui avait représenté un pic du marché.

"Les modèles indiquent au mieux une stabilisation pour 2013-2014 et une légère hausse ensuite", selon le CEBR.

Le secteur financier contribue à hauteur d'un peu plus de 10% au produit intérieur brut (PIB) britannique et il est considéré par beaucoup d'analystes comme la locomotive du long cycle de vive croissance économique qui s'est terminé avec la crise de 2008.

Les suppressions de postes à venir concernent les entreprises de petite taille et les banques internationales ayant une partie de leurs effectifs à Londres comme la Deutsche Bank qui a supprimé des postes en 2012, ou la banque suisse UBS, qui devrait réduire de 10.000 ses effectifs dans les années à venir, dont un nombre important à Londres.

Sarah White, Constance De Cambiaire pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten