Il a 74 ans, sa fortune était estimée à 24 milliards de dollars par Forbes en 2007, et en 2008, Inditex, son groupe de confection textile, a dépassé les 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires et réalisé un bénéfice net de l'ordre de 1,2 milliard d'euros.

Il y a quelques jours, le titre Inditex faisait même partie des huit valeurs recommandées par la banque Oddo Securities pour 2010. Au regard de la stratégie déployée, il semble qu'Amancio Ortega ne souhaite pas le moins du monde s'arrêter en si bon chemin.

L'Asie, par exemple, fait partie des zones que compte bien investir le très actif entrepreneur. Après la Chine, la Corée du sud et le Japon, 2010 devrait être l'année de l'Inde. Le groupe a d'ores et déjà prévu d'y installer cinq magasins Zara.

Avec 73 000 employés, plus de 4 500 points de ventes répartis dans 73 pays sur le globe, certains n'hésitent pas à évoquer « l'empire Zara ».

Toutes les solutions susceptibles de faire rayonner l'enseigne à travers le monde et de séduire de nouveaux consommateurs sont étudiées avec soin. La marque a même récemment mis au point des applications pour téléphones portables, permettant à ses utilisateurs de visualiser les offres et les produits en boutiques.

C'est probablement aussi la raison pour laquelle, selon une note de l'Institut du commerce extérieur Espagnol, Amancio Ortega aurait décidé de s'installer au Maroc, seconde plateforme de production derrière la Chine, afin de porter sa capacité de production de 60 à 100 millions de pièces.

Un choix principalement motivé par la proximité du Maroc de l'Europe et qui permettrait à Inditex d'alimenter les chaînes logistiques d'approvisionnement de ses magasins.

L'aventure Zara continue.