Depuis le début de la crise, George Soros réfléchit aux réformes à mener pour tenter d’éviter une nouvelle crise majeure. En octobre 2009, il fonde l’Institut pour une nouvelle pensée économique (INET), dans lequel il investit près de 50 millions de dollars. Ces fonds sont consacrés, sous forme de bourses, au soutien et à la formation de nouveaux chercheurs et économistes. Georges Soros souhaite former de nouvelles générations à un nouveau type de pensée plus adapté aux enjeux du XXIème siècle.

Dernière initiative en date, la signature d’un partenariat entre l’INET et le Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI), un autre club de réflexion fondé il y a une dizaine d’années par Jim Balsillie, coprésident de RIM (Research in Motion). Son but est d’œuvrer à l’innovation politique en s’appuyant sur un réseau international d’universitaires, d’économistes et de responsables politiques. L’INET organise notamment des débats entre des étudiants en économie et d’anciens lauréats du prix Nobel.

INET et le CIGI veulent créer une alternative au Forum de Davos
L’INET et le CIGI vont unir leurs forces dans le développement d’une pensée novatrice, à même de proposer des solutions face aux nouveaux défis économiques et de gouvernance. Ce partenariat se traduira par de nouvelles bourses de recherches et l’élargissement au Canada du programme de d’information mené sur les campus. Les deux clubs de réflexion caressent également l’espoir d’organiser une grande conférence commune sur l’économie mondiale.

George Soros, président de Soros Fund Mangement LLC et fondateur de lNET, voit dans ce partenariat « une immense chance » car l’INET et le CIGI partagent « le même respect de l’intégrité et de l’impartialité dans la recherche ».

Soros s’intéresse aux prospects pétroliers au Maroc
Par ailleurs, Soros Fund Mangement LLC a pris une participation minoritaire dans San Leon Energy (SLE), une société irlandaise dirigée par l’homme d’affaires Oisin Fanning. SLE développe le projet de schistes bitumeux de Tarfaya, dont les réserves potentielles sont estimées à près de 22 milliards de barils.