Groupe ADP a publié hier les chiffres du trafic passagers pour le mois de septembre 2022 : en hausse de 8,9 millions à 27 millions de passagers accueillis dans l'ensemble du réseau d'aéroports gérés, il représente 85,9% du niveau du trafic groupe du mois de septembre 2019. Depuis le début de l'année, le trafic du Groupe ADP est en hausse de + 92,4% par rapport à 2021, à 204,7 millions de passagers, soit 76,6% du niveau du trafic groupe sur la même période en 2019.

S'agissant de Paris Aéroport, le trafic de septembre 2022 est en hausse de + 3,4 millions de passagers, avec 8,1 millions de passagers accueillis. Il représente 86,1% du trafic de Paris Aéroport du mois de septembre 2019.

En septembre 2022, Paris-Charles de Gaulle a accueilli 5,4 millions de passagers (+ 2,5 millions de passagers), soit 78,7% du trafic de septembre 2019, et Paris-Orly 2,8 millions de passagers (+ 0,9 million de passagers), soit 105,3% du trafic de septembre 2019.
Depuis le début de l'année, le trafic à Paris Aéroport est en hausse de + 37,5 millions de passagers par rapport à 2021, à 63,8 millions de passagers, soit 77,2% du niveau de trafic sur la même période en 2019.

À Paris-Charles de Gaulle, l'ensemble des terminaux sont actuellement ouverts au trafic de passagers à l'exception du Terminal 1, actuellement en travaux. À Paris-Orly, tous les secteurs sont ouverts.

Dans le contexte créé par l'invasion de l'Ukraine par la Russie et les sanctions internationales prononcées à l'égard de la Russie, le groupe suit l'évolution de la situation afin de mesurer son impact et de déterminer les conséquences à court, moyen et long terme. En 2019, le trafic avec l'Ukraine et la Russie représentait 1,4% du trafic total de Paris Aéroport, ainsi que 17,1 % du trafic total de TAV Airports, soit 27,9% du trafic international de TAV Airports.

À ce stade, bien que le trafic aérien entre d'une part la Russie et l'Ukraine, et d'autre part les plateformes aéroportuaires du Groupe ADP en Turquie, soit significativement impacté, le groupe n'anticipe pas, en l'absence d'évolution notable de la situation, que les conséquences du conflit soient de nature à remettre en question ses prévisions financières et ses hypothèses de trafic pour l'année 2022.