Paris (awp/afp) - Les aéroports parisiens ont poursuivi en septembre leur remontée vers les niveaux d'avant-pandémie, malgré la fin de la période de pointe estivale, retrouvant 94,6% de leurs passagers de la même période de 2019, a annoncé lundi leur gestionnaire.

Quelque 8,9 millions de passagers ont transité par les plateformes de Charles-de-Gaulle (CDG) et Orly, soit une hausse de 9,8% sur un an, a précisé le Groupe ADP dans sa livraison mensuelle de chiffres.

En août, le taux de reprise sur quatre ans avait été de 93,9%, après en juillet 92,8%.

CDG a accueilli 5,96 millions de personnes le mois dernier, soit 87,5% du total de septembre 2019. Orly, spécialisé dans les court et moyen-courriers ainsi que l'Outremer, a continué pour sa part à évoluer largement au-dessus des niveaux d'avant-crise à 112,9%, soit 2,96 millions de passagers.

Les liaisons ayant connu la meilleure reprise post-crise restent l'Afrique (108,9% de septembre 2019), l'Outremer (101,8%) et le Moyen-Orient (101%), tandis que l'Asie-Pacifique est restée en retrait à 72,7%, de même que le trafic intérieur français, à 78,8%.

Sur les neuf premiers mois de l'année, CDG et Orly ont accueilli 75,6 millions de voyageurs, soit 91,4% du volume de la période correspondante quatre ans plus tôt, selon ADP, dans la fourchette des objectifs de l'entreprise pour l'exercice 2023, entre 87% et 93%.

ADP, dont l'Etat français est actionnaire à 50,6%, exploite près de 30 aéroports dans le monde en direct ou via des partenaires, d'Almaty à Santiago du Chili en passant par Antalya et New Delhi.

Sur ce périmètre, le groupe a retrouvé la quasi-totalité (99,9%) des passagers de 2019 en septembre, un ratio qui atteint 97,9% sur les neuf premiers mois de l'année, grâce en particulier aux aéroports indiens.

ADP, qui publiera son chiffre d'affaires du troisième trimestre le 25 octobre, a dégagé un bénéfice net part du groupe de 211 millions d'euros au premier semestre.

Après deux années de pertes massives dues à la pandémie, qui avait torpillé le trafic aérien mondial à partir de mars 2020, le groupe était largement repassé dans le vert en 2022, avec 516 millions d'euros de bénéfice net.

afp/rp