Le nouvel établissement, né du démantèlement de Fortis par les Etats belge, néerlandais et luxembourgeois à la fin octobre, précise avoir dégagé un bénéfice de 1,2 milliard d'euros sur neuf mois, hors éléments ponctuels.

La cession d'ABN Amro et les transactions liées au démantèlement ont généré une perte de 12,5 milliards d'euros et la dégradation du portefeuille de créances a généré une autre perte de 3,6 milliards d'euros.

Fortis ajoute qu'elle anticipe un ratio Tier 1 de l'ordre de 10% à la fin 2008.

L'Etat belge détient 99,93% de Fortis Bank, tandis que le Luxembourg possède 49,9% de BGL, la filiale locale. Les Pays-Bas contrôlent eux les activités néerlandaises de Fortis.

Toutefois, ces opérations sur le capital de l'ancienne Fortis, ainsi que la cession d'actifs belges de Fortis à BNP Paribas ont été gelées par la cour d'appel de Bruxelles.

Philip Blenkinsop, version française Wilfrid Exbrayat