Agrogeneration : Resultats semestriels 2016

Paris, le 17 octobre 2016

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Indicateurs financiers au 30 juin 2016

(*) Dont pertes de change sans impact sur la trésorerie de 0,7 M€ en 2016 contre 8,1 M€ en 2015

(**) EBITDA = résultat net augmenté des impôts, du résultat financier net, des dotations aux amortissements et provisions, du résultat net des ventes d'immobilisations, et de la dépréciation des actifs non courants - voir détail en annexe du communiqué

(***) Endettement brut - trésorerie disponible - dépôt de garantie affectée au remboursement de la dette bancaire - voir détail en annexe du communiqué

(****) Montant en principal du prêt octroyé par le BERD et montant des intérêts futurs capitalisés liés à l'OSRANE - voir détail en annexe du communiqué

Au 1er semestre 2016, le chiffre d'affaires d'AgroGeneration s'élève à 3,8 M€ (contre 3,1 M€ au 30 juin 2015), compte tenu de stocks plus importants en fin d'année que l'exercice précédent. Pour rappel, compte tenu de la saisonnalité historique, le chiffre d'affaires du 2nd semestre sera bien supérieur à celui du 1er semestre, la majorité des ventes ayant lieu sur la deuxième partie de l'année.

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La marge brute s'élève à 8,8 M€ contre 11,8 M€ au 30 juin 2015. L'essentiel de l'écart sur la marge brute est issu de la variation de juste valeur des actifs biologiques liée à l'évaluation des semis d'hiver et de printemps. Cette variation est négative de 2,9 M€ et se décompose de la manière suivante :

• - 4,0 M€ liés aux pertes constatées sur les semis d'hiver entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016 compte tenu de conditions climatiques défavorables et d'une baisse des prix plus importante que prévu ;

   +1,2 M€ liés à la performance agronomique correspondant au solde positif entre rendements d'une part et augmentation de l'usage des intrants d'autre part ;

• - 3,1 M€ liés à la baisse des prix agricoles ;

 +3,0 M€ liés essentiellement à l'impact favorable des variations de change.

Compte tenu de la variation négative de la marge brute, l'EBITDA s'élève donc à 5,8 M€ contre 8,4 M€ au 30 juin 2015, soit une baisse de 2,6 M€.

A noter que le Groupe commence à recueillir les fruits de ses actions sur la réduction des frais généraux qui passent de 5 M€ à 4,5 M€ au 30 juin 2016. Ces efforts vont se poursuivre au second semestre.

En outre, grâce à la restructuration financière menée par le groupe en 2015 et à l'effet positif de la stabilisation de la monnaie ukrainienne, les frais financiers ont été très largement réduits sur ce semestre et s'élèvent à 3,8 M€ contre 11,8 M€ au 30 juin 2015. Les frais financiers, à taux de change constant, continueront à baisser au fur et à mesure des conversions des OSRANE en actions au fil des prochaines années.

Au final, le groupe dégage un résultat net positif de 0,2 M€ contre (5,4) M€ au 30 juin 2015.

Les capitaux propres s'élèvent à 67,1 M€ au 30 juin 2016.

Les investissements de ce semestre se sont élevés à 1,7 M€ contre 1,2 M€ au 30 juin 2015. La société a finalisé au 1er semestre l'acquisition d'un silo d'une capacité de 39.100 tonnes, conformément à sa stratégie de renforcement des capacités de stockage et d'optimisation des conditions de vente. Cette acquisition sera financée par les flux opérationnels et des paiements étalés jusqu'en 2017.

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L'endettement net du groupe ressort à 44,8 M€ contre 46,3 M€ au 30 juin 2015. La dette structurelle, correspondant à la dette vis à vis de la BERD et aux intérêts capitalisés des OSRANEs, a baissé de 25% à 16,9 millions € contre 22,4 millions € au 30 juin 2015. A ce jour, 6% des OSRANES émises ont été remboursées en actions, permettant de réduire d'autant la dette long terme.

Point sur la campagne agricole 2016

Sur cet exercice, le groupe cultivera environ 109 000 hectares, quasi-stable par rapport à l'an dernier, dont 83% ont déjà été récoltés. AgroGeneration a mis l'accent cette année sur les semis de printemps notamment le soja, le pois et le tournesol.

Sur 2016, AgroGeneration, sur la base d'une étude de sols approfondie, a utilisé, comme annoncé, plus d'intrants, ce qui a augmenté les coûts de production par hectare. La hausse correspondante des rendements sur la quasi- totalité des cultures compense cet effet et permet de conserver un bon ratio rendements/coûts à l'hectare, principal indicateur de pilotage du Groupe.

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