Correction du titre.

par Mark Potter

Ahold, propriétaire d'Albert Heijn, première enseigne aux Pays-Bas, et qui réalise en même temps 60% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis, a annoncé des ventes nettes trimestrielles en hausse de 3,4% à 6,8 milliards d'euros.

Ce chiffre est en repli de 4,3% par rapport à celui du troisième trimestre mais dépasse le consensus de 12 analystes interrogés par Reuters, qui tablaient en moyenne sur 6,67 milliards d'euros.

Les ventes du dernier trimestre 2009 ont été favorisées par une semaine ouvrée de plus qu'en 2008, mais la faiblesse du dollar a limité ces gains.

Ajusté des variations calendaires et à taux de changes constants, le chiffre d'affaires net a progressé de 2,1% au quatrième trimestre et de 3,9% sur l'ensemble de l'année.

Lors d'un point sur son activité, Ahold a précisé que ses volumes de vente avaient augmenté sur tous ses marchés, aidés par des promotions.

Des analystes estiment que le groupe néerlandais s'en est bien sorti par rapport à ses concurrents également présents aux Etats-Unis.

Justin Scarborough, analyste chez RBS, maintient son conseil à "achat" sur le titre Ahold, en évoquant la possibilité d'un retour de l'inflation des denrées alimentaires au second semestre 2010 et en estimant que les profits du néerlandais devraient être protégés par le plan de réduction des coûts de 350 millions d'euros mis en place par le groupe.

L'action Ahold gagnait 0,12% à 9,131 euros vers 11h20 GMT.

Le belge Delhaize, qui réalise aussi la plus grande partie de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis, a raté le consensus la semaine dernière avec un recul de 10,1% au quatrième trimestre, tandis que des américains comme SuperValu et A&P ont tous deux fait état de ventes faibles.

Jeudi également, Morrison Supermarkets, numéro quatre du secteur des supermarchés en Grande-Bretagne, a annoncé des ventes à périmètre comparable en hausse de 6,5% durant les six semaines achevées le 3 janvier, hors TVA et carburant.

"Nous avons vu les clients profiter de Noël, mais je ne pense pas que cela changera quoi que ce soit au fait qu'en 2010, les prix seront au coeur de leurs préoccupations. Le revenu disponible des consommateurs restera sous pression et nous prévoyons que 2010 sera semblable aux 18 derniers mois", a cependant déclaré le directeur financier de Morrison, Richard Pennycook.

L'action Morrison perdait 1,67% à 293,8 pence.

Version française Jean Décotte et Gregory Schwartz, édité par Dominique Rodriguez