Les nations qui ont acheté l'avion de transport militaire A400M d'EADS, la maison-mère d'Airbus, proposent d'apporter deux milliards d'euros supplémentaires pour tenter de sauver le programme, croit savoir les Echos et la Tribune.

Un montant qui reste loin des 6,4 milliards d'euros de surcoûts réclamés par EADS, rappelle la Tribune.

Rappelons que ce programme d'un montant initial de 20 milliards d'euros est menacé par de nombreux retards et soucis techniques.

' Les Etats, considérant qu'il s'agit d'un programme militaire, et que tout programme militaire amène à des surcoûts, sont prêts à faire un effort, mais cet effort doit être accompagné d'un effort au moins équivalent sinon plus d'EADS ', a expliqué le ministre de la défense, Hervé Morin, sur LCI, indique la Tribune.

D'autant plus que le groupe européen d'aéronautique, de défense et d'armement ' a signé un contrat qui normalement l'engage à payer la totalité du surcoût '.

Le sort de l'A400M, commandé à 180 exemplaires, est donc plus que jamais dans les mains d'EADS, conclut les Echos.

Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.