À Paris, le CAC 40 prend 0,51% à 4.466,26 points. À Francfort, le Dax progresse de 0,76% et à Londres, le FTSE 0,34%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 prend 0,76%. Les futures sur indices signalent une ouverture de Wall Street en hausse d'environ 0,2-0,3%.

Le laboratoire AstraZeneca s'envole de plus de 17% après que l'américain Pfizer a dit vouloir le racheter dans une transaction susceptible de représenter plus de 100 milliards de dollars mais qui ne semble pas avoir les faveurs du groupe anglo-suédois. L'indice de la pharmacie en Europe prend 2,4%, plus forte hausse sectorielle.

Bayer s'adjuge 4,7% après avoir fait état de résultats supérieurs aux attentes, grâce notamment aux bonnes performances du groupe dans les plastiques et la chimie alors que la pharmacie est plus faible.

A Paris, Bouygues gagne 2,5%, en tête du CAC, alors que les tractations de poursuivent sur l'avenir d'Alstom, dont le groupe de construction et de communication détient 29%. Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a jugé lundi prématurée la question d'une nationalisation temporaire d'Alstom, à l'heure où la branche énergie du groupe français suscite la convoitise de l'américain General Electric et de l'allemand Siemens SIEGn.DE.

Sanofi prend 2,25%, également parmi les plus fortes hausses du CAC, après avoir publié des résultats positifs pour la première étude mondiale d'efficacité à large échelle d'un vaccin contre la dengue.

Par ailleurs, les investisseurs sont prudents avant les réunions de la Réserve fédérale américaine et de la Banque du Japon (BoJ) cette semaine, puis la publication des chiffres de l'emploi du mois d'avril aux Etats-Unis.

Sur le marché des changes, l'euro est monté à un plus haut de deux semaines face au dollar sur des anticipations de hausse de l'inflation en zone euro, qui devrait relâcher la pression sur la Banque centrale européenne pour assouplir sa politique monétaire, en attendant les réunions de la Fed et de la BoJ.

La livre sterling a touché un pic de 4 ans et demi contre le dollar, soutenue par de bons indicateurs économiques et par l'intérêt de du groupe pharmaceutique américain Pfizer pour son concurrent britannique AstraZeneca.

Le baril de Brent oscille autour des 110 dollars, soutenu par l'Ukraine et les retards dans la réouverture du terminal pétrolier libyen de Zoueïtina.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)