Alstom (ALO.FR) estime que la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine pourrait être une bonne nouvelle pour les fabricants de matériel ferroviaire, dans la mesure où le candidat républicain s'est engagé à améliorer les infrastructures du pays.

L'équipementier a obtenu en août un contrat de 1,8 milliard d'euros auprès de l'américain Amtrak, portant sur la conception et la construction de 28 nouveaux trains à grande vitesse qui circuleront entre Boston et Washington D.C.

Parmi les concurrents d'Alstom figurent le canadien Bombardier (BBD.A.T), ainsi que les groupes ferroviaires sud-coréens, japonais et chinois.

Il est encore trop tôt pour savoir ce qu'il se passera, mais Donald Trump avait annoncé d'énormes investissements dans les infrastructures, a rappelé le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, aux analystes lors d'une conférence organisée mercredi peu après la confirmation de la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine.

Alstom ne réalise actuellement pas beaucoup de ventes aux Etats-Unis, et l'essentiel de sa production est locale, a souligné le dirigeant.

Cette "couverture naturelle" protège Alstom contre toute variation de la valeur du dollar qui, selon certains analystes, pourrait se révéler volatile sous la présidence de Donald Trump.

-Inti Landauro, The Wall Street Journal (Version française Emilie Palvadeau) ed: ECH