Plus forte hausse du SBF 120, Aperam (+9,46% à 14,87 euros) a, au même titre qu'ArcelorMittal, réduit sa perte nette annuelle. Celle-ci est en effet ressortie à 100 millions de dollars, contre 111 millions au terme de l'exercice 2012. Egalement en amélioration, le résultat opérationnel du groupe s'est pour sa part établi à -11 millions de dollars, contre -103 millions.

Quant à l'Ebita, il s'est élevé à 292 millions de dollars, à comparer avec 217 millions, tandis que le chiffre d'affaires annuel du spécialiste de l'inox a atteint 5,12 milliards de dollars, en léger repli sur un an (-5,26 milliards).

Saluée par Deutsche Banke, resté à l'Achat sur la valeur avec un objectif de cours de 14 euros, la performance du quatrième trimestre est également appréciée des opérateurs. Et pour cause : l'Ebitda est ressorti à 84 millions de dollars, contre 62 millions au troisième trimestre, et les expéditions d'acier ont augmenté de 1% à 441 000 tonnes, à comparer avec 436 000 au troisième trimestre.

"En 2013, malgré une détérioration des conditions de marché, nous avons pu améliorer notre profitabilité et réduire notre niveau de dette nette", s'est réjoui Philippe Darmayan, CEO du groupe. A l'image d'ArcelorMittal, auquel il n'appartient plus depuis 2011, le groupe s'est toutefois voulu prudent concernant l'exercice en cours eu égard à "l'incertitude quant à l'économie mondiale". Pour autant, "nous pensons qu'Aperam est à présent bien positionné pour profiter de toute reprise du marché", a indiqué Philippe Darmayan.

Aperam anticipe une amélioration de l'Ebitda en séquentiel. L'entreprise s'attend également à ce que la dette nette reste sous contrôle au premier trimestre 2014, ce qui ne peut que réchauffer le coeur des investisseurs.

(G.D)