Le rappel demandé par le ministère des Transports concerne des véhicules assemblés entre 2009 et 2013, dont plus de la moitié ont été vendus en Allemagne.

Un porte-parole du ministère a indiqué sans autre précision que Matthias Müller, le président du directoire de VW, avait été convoqué sur place à Berlin. VW n'a pas répondu aux demandes de commentaire.

Les modèles concernés, aux normes Euro-5, rejettent deux fois la limite autorisée d'oxyde d'azote quand le volant est tourné de plus de 15 degrés, a précisé le ministère.

C'est la première fois que la berline de luxe A8 est impliquée dans le scandale du trucage des tests anti-pollution. Jusqu'à présent, les Audi A6, A7 et Q7 faisant partie des quelque 80.000 véhicules concernés par le scandale VW aux Etats-Unis, aux côtés de voitures de marque VW et Porsche.

Le ministère des Transports a donné à Audi jusqu'au 12 juin pour préciser ses intentions.

Le constructeur d'Ingolstadt a précisé que 14.000 des 24.000 voitures rappelées étaient immatriculées en Allemagne et il a ajouté que les mises à jour des logiciels commenceraient en juillet.

Le siège d'Audi avait fait l'objet d'une perquisition le 15 mars en lien avec l'enquête sur les émissions.

(Andreas Cremer and Markus Wacket, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Audi AG, Volkswagen AG