Le directeur général d'Aviva plc (LSE:AV.) a rejeté les affirmations selon lesquelles le groupe d'assurance est sous-évalué et risque de devenir une cible étrangère pour une prise de contrôle. Dame Amanda Blanc a contesté les spéculations sur les OPA après avoir souligné "l'amélioration significative" de la société depuis qu'elle en a pris la direction il y a plus de trois ans. Elle a déclaré : "La meilleure défense d'une organisation est d'obtenir de bons résultats.

Et c'est ce que vous avez vu chez Aviva ce matin. Suis-je donc inquiète ? Non, je ne m'inquiète pas". Ses commentaires optimistes font suite à des rapports faisant état de l'intérêt de prétendants étrangers pour le groupe coté à Londres, qui continue de se négocier avec une décote par rapport à ses rivaux.

Aviva serait dans le collimateur de l'assureur italien Generali, qui a dressé une liste de cibles potentielles de rachat. Toutefois, il n'y a pas encore eu de négociations officielles entre les parties, comme l'a rapporté Bloomberg en début de semaine. Dame Amanda, qui est devenue la première femme directrice générale d'Aviva en 2020, a qualifié hier ces spéculations de "bavardages de marché".

Cela fait suite aux rapports de l'année dernière selon lesquels Allianz, Intact Financial et Tyrg étaient intéressés par l'acquisition d'Aviva, ce qui a fait grimper en flèche le cours de l'action de la société. Les analystes de JP Morgan ont déclaré par la suite que ces informations n'étaient pas surprenantes étant donné le caractère "bon marché" d'Aviva, qui offre pourtant des rendements élevés aux investisseurs.