La taxe bancaire comprend une charge de 4,8 % sur les revenus d'intérêts nets et les commissions nettes des banques au-delà d'un seuil de 800 millions d'euros dans la version originale. Cela excluait les petits prêteurs espagnols et les unités des banques étrangères en Espagne.

Dans leur proposition d'amendement commune, les partis de la coalition ont déclaré jeudi que "la taxe doit être payée par les institutions soumises à la supervision directe de la BCE, y compris les succursales établies en Espagne par des institutions de crédit étrangères, indépendamment de la somme de leurs revenus d'intérêts et de commissions".

La proposition d'amendement intervient après que la BCE a averti la semaine dernière, dans un avis non contraignant, que la proposition de taxe bancaire de l'Espagne pourrait porter atteinte au capital des prêteurs, fausser la concurrence sur le marché et nuire à l'égalité des conditions de concurrence.

Le gouvernement a présenté en juillet le projet de loi initial visant à créer une taxe temporaire sur les banques, qui est toujours débattu au parlement. Il vise à collecter 3 milliards d'euros d'ici à 2024.