En repli de 4,73% à 81,16 euros, Bic enregistre la plus forte baisse du SBF 120. Les investisseurs sanctionnent les résultats trimestriels décevants publiés ce matin par le fabriquant de stylos, de briquets et de rasoirs. Le groupe a été pénalisé par les mauvaises performances de sa branche produits publicitaires. Dans un environnement morose, Bic a prévenu que le chiffre d'affaires de cette dernière pourrait baisser entre 1% et 5% en 2013 alors qu'il prévoyait précédemment une stabilité voire une légère hausse.


De son côté la marge d'exploitation de l'activité pourrait décroître à un niveau proche ou légèrement inférieur à 5% du fait de la moindre absorption des coûts fixes liée à la réduction des ventes. Elle se situait à 13,8% en 2012.

En revanche, Bic a confirmé que son chiffre d'affaires Grand Public devrait croître de 2% à 4% sur une base comparable, en ligne avec ses prévisions à moyen terme. De plus sa marge d'exploitation normalisée de cette branche devrait se situer dans le haut de la fourchette de ses objectifs moyen terme (15% à 20%).

Sur les trois premiers mois de l'année, le résultat net a reculé de 20,2% à 45,2 millions d'euros. Le résultat d'exploitation est ressorti à 65,2 millions contre 81,1 millions au premier trimestre 2012. Le chiffre d'affaires s'est établi à 428,6 millions (-3,7% en données publiées et -0,7% à taux de change constants) du fait de mauvaises performances dans ses branches papeterie (-2,3%) et produits publicitaires (-11,2%).

Selon une source de marché, Société Générale a confirmé sa recommandation Conserver et son objectif de cours de 92,5 euros sur Bic. Les résultats du premier trimestre sont ressortis en ligne avec les attentes du broker. Le bureau d'études estime que le titre pourrait être pénalisé par la révision à la baisse des prévisions du groupe concernant sa branche APP (les produits publicitaires).

De son côté, Oddo a abaissé son objectif de cours de 96 à 920 euros tout en réitérant sa recommandation Neutre.

Plus optimiste, CA Cheuvreux a confirmé son opinion Surperformance et son objectif de cours de 100 euros, estimant que ces résultats décevants ne devaient pas être extrapoler sur l'ensemble de l'exercice.