Les places européennes poursuivent leur consolidation (-0,8% en moyenne, -0,95% à Paris) alors que l'environnement économique puis les trimestriels dévoilés ce mardi (notamment ceux d'EMC qui annonce des ventes record) n'apparaîssent pas si 'affreux' qu'une semaine auparavant.
Il y a bien un bémol avec la publication de l'étude 'Case/Shiller' concernant les prix de l'immobilier aux Etats Unis mais les mauvaises nouvelles remontent à novembre (-2,2% d'un mois sur l'autre, -18,2% sur 1 an et des baisses record dans la moitié des grandes métropoles sous revue).
Les plus fortes baisses annuelles ont été enregistrées à Phoenix (-32,9%), à Las Vegas (-31,6%) et à San Francisco (-30,8%), devant Miami (-28,7%) et Los Angeles (-26,9%). Dallas connaît le repli le plus limité du panel (-3,3%).A 14H15, l'indice CAC 40 recule de 1% très précisément à 2.925 points.

Wall Street ne se laisse pas déstabiliser puisque le Dow Jones gagne 50Pts dès l'ouverture dans le sillage d'AMEX (+5%), le 'S&P-500' ou le Nasdaq prenent +0,75%.
Les indices européens restent malgré tout dans le rouge avec un repli de 0,9% pour la Bourse de Londres et de 0,7% à Francfort, -1% à Amsterdam, puis -2% à Madrid.

Il y avait pourtant quelques bonnes surprises à prendre en compte: le moral des chefs d'entreprises allemands s'est très légèrement redressé au mois de janvier, à en croire l'institut économique Ifo dont l'indice du climat des affaires est ressorti à 83, contre 82,7 le mois dernier

Conformément aux récentes anticipations, le FMI aurait revu à la baisse sa prévision de croissance mondiale à 0,5% pour 2009 contre +2,2% précédemment. Dans le détail, le FMI prévoit une contraction de l'activité aux Etats-Unis de 1,6% cette année, contre -0,7% précédemment.

En 2010, la croissance est prévue à +1,6%. En Zone Euro, la contraction de l'économie atteindrait 2% en 2009 contre -0,2% lors de la précédente estimation. En 2010, la croissance atteindrait 0,2%. Enfin, le Japon enregistrerait un recul de 2,6% de son activité. Pour 2010, le croissance nippone s'élèverait à +0,6%.Les prévisions actualisées du FMI seraient rendues publiques dans les prochains jours.

Les initiatives se multiplient en Europe pour soutenir la croissance: le gouvernement norvégien a présenté son plus important plan de relance depuis près de 30 ans. Ce plan, destiné à limiter les effets de la crise, atteindrait près de 2,2 milliards d'euros.

Au chapitre des valeurs parisiennes, les valeurs financières consolident logiquement après leur nette hausse de la veille. Dexia signe la plus forte baisse du CAC 40 avec un repli de 3,8% suivi d'Axa qui abandonne 3,6%. BNP Paribas recule de -1,8% et Société Générale ou Crédit Agricole s'effritent de -0,75% malgré un relèvement de recommandation de Citigroup.

Hors CAC, Poweo flambe de 13% alors que Le Figaro révèle que le distributeur d'énergie est 'à vendre', mentionnant même l'intérêt d'un industriel étranger 'décidé à investir le créneau des particuliers'.

Toujours dans un secteur proche de la thématique 'énergie', Schneider bondit de +3,3% et Alstom reste à la seconde place avec +2,2%.

Du côté des baisses, Saint-Gobain accuse un repli de 3,7% alors que les analystes d'UBS affichent un conseil de 'vente à court terme' sur le titre, invoquant un risque croissant de déception.

A noter que seul l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board figure au calendrier économique 'officiel' aujourd'hui. La journée sera toutefois riche en publication de résultats (Verizon, Dupont, Bristol-Myers Squibb,...).




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