Les places européennes corrigent après la publication de statistiques mitigées aux Etats-Unis et des trimestriels qui ne sont pas si 'affreux' que prévu.

A une heure de la cloche, l'indice CAC 40 recule de 0,8% à 2932 points. Les autres indices européens sont également dans le rouge avec un repli de 1,1% pour la Bourse de Londres et de 1,4% à Francfort.
Wall Street ne se laisse pas déstabiliser puisque le Dow Jones est stable et le Nasdaq prend +0,5%.

La publication de l'étude 'Case/Shiller' concernant les prix de l'immobilier aux États-Unis est décevante, mais les mauvaises nouvelles remontent à novembre (-2,2% d'un mois sur l'autre, -18,2% sur 1 an et des baisses records dans la moitié des grandes métropoles sous revue).

De plus, la confiance des consommateurs américains continue de s'enfoncer à de nouveau plus bas historiques, d'après l'indice du Conference Board qui touche un nouveau plancher en janvier à 37,7 contre 38,6 en décembre (38 annoncés initialement).

Il y avait pourtant quelques bonnes surprises à prendre en compte: le moral des chefs d'entreprises allemands s'est très légèrement redressé au mois de janvier, à en croire l'institut économique Ifo dont l'indice du climat des affaires est ressorti à 83, contre 82,7 le mois dernier

Conformément aux récentes anticipations, le FMI aurait revu à la baisse sa prévision de croissance mondiale à 0,5% pour 2009 contre +2,2% précédemment. Dans le détail, le FMI prévoit une contraction de l'activité aux États-Unis de 1,6% cette année, contre -0,7% précédemment.

En 2010, la croissance est prévue à +1,6%. En Zone Euro, la contraction de l'économie atteindrait 2% en 2009 contre -0,2% lors de la précédente estimation. En 2010, la croissance atteindrait 0,2%. Enfin, le Japon enregistrerait un recul de 2,6% de son activité. Pour 2010, le croissance nippone s'élèverait à +0,6%.Les prévisions actualisées du FMI seraient rendues publiques dans les prochains jours.

Les initiatives se multiplient en Europe pour soutenir la croissance: le gouvernement norvégien a présenté son plus important plan de relance depuis près de 30 ans. Ce plan, destiné à limiter les effets de la crise, atteindrait près de 2,2 milliards d'euros.

Au chapitre des valeurs parisiennes, les valeurs financières consolident logiquement après leur nette hausse de la veille. Axa signe une des plus fortes baisses du CAC 40 avec un repli de 4,8% suivi de Dexia qui abandonne 3,6%. BNP Paribas recule de -1% et Société Générale ou Crédit Agricole affichent de légers replis malgré un relèvement de recommandation de Citigroup.

Hors CAC, Poweo flambe de 13,4% alors que Le Figaro révèle que le distributeur d'énergie est 'à vendre', mentionnant même l'intérêt d'un industriel étranger 'décidé à investir le créneau des particuliers'.

Du côté des baisses, Saint-Gobain accuse un repli de 2,9% alors que les analystes d'UBS affichent un conseil de 'vente à court terme' sur le titre, invoquant un risque croissant de déception.


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