"Comme l'A400M semble s'éclipser, cela présente en effet quelques occasions, à l'international, pour le C-17. C'est un facteur important pour nous", a déclaré Dennis Muilenburg, patron de la branche Défense, Espace et Sécurité de Boeing, récemment réorganisée.

Le dirigeant, qui s'exprimait devant l'Association nationale aéronautique, n'a pas voulu discuter des problèmes de l'A400M en détail. Il a dit s'attendre à ce que la demande en provenance de l'étranger continue de croître pour le C-17.

Les Emirats arabes unis, a-t-il souligné, ont récemment commandé six C-17 tandis que l'Inde a soumis la semaine dernière une lettre d'intention pour dix appareils.

Les représentants des pays ayant commandé l'A400M et des représentants d'Airbus doivent se réunir à Londres jeudi pour tenter de trouver un compromis sur le problème du surcoût de l'appareil.

Le responsable de Boeing a expliqué que le groupe américain avait étudié la façon de réagir au rythme de production en baisse du C-17, alors que le Pentagone ne prévoit pas de passer de nouvelles commandes. Il s'agit de maintenir une stabilité du prix du C-17, a-t-il dit.

"Du point de vue de la productivité, nous passons beaucoup de temps actuellement à investir dans la technologie nécessaire pour une ligne (de production) souple, de façon qu'en fonction du rythme de production, nous puissions être capables de maintenir le coût unitaire", a-t-il dit.

Andrea Shalal-Esa, version française Danielle Rouquié