Aucune précaution n'est de trop, à plus forte raison lorsqu'elle a trait à l'aviation civile et à un long-courrier, le 787, qui n'a de cesse d'inquiéter et de défaillir depuis le début de l'année. Boeing a demandé dimanche à l'ensemble des compagnies clientes du constructeur de Seattle d'inspecter les balises fixes de détresse du plus grand nombre de leurs appareils qui en sont dotés. Celles-ci ont en effet été identifiées comme l'origine probable de l'incendie survenu sur un Dreamliner d'Ethiopian Airlines le 12 juillet dernier à l'aéroport de Londres-Heathrow (Grande-Bretagne).

Les compagnies ne devront pas traîner, Boeing les ayant invitées à faire parvenir leurs conclusions d'ici 10 jours de sorte à aider les autorités de régulation à prendre une décision.

L'avionneur est allé au-delà des recommandations de l'Autorité américaine de l'aviation civile, laquelle avait enjoint les compagnies de retirer ou a minima de vérifier les balises précitées sur les seuls 787. Fabriquées par Honeywell International, ces balises sont alimentées par des batteries lithium-manganèse et équipent d'autres types de Boeing comme le 717 et le 777.

Plusieurs modèles d'Airbus en sont également pourvus.