Les deux groupes de transport ont officialisé mardi soir le rapprochement de leurs activités ferroviaires afin de rivaliser avec le géant chinois CRRC dans les appels d'offres internationaux, marginalisant au passage le canadien Bombardier.

L'accord prévoit que les actionnaires existants d'Alstom à la clôture du jour précédent la date du closing, envisagée fin 2018, recevront une prime de contrôle de 4 euros par action et un dividende exceptionnel d'un montant maximum de 4 euros par action.

Sur la base du nombre de titres détenus par Bouygues, qui représentent une participation de 28,2%, le groupe de BTP, de médias et de télécoms touchera une prime de contrôle de 248 millions d'euros et un dividende exceptionnel pouvant aller jusqu'à ce même montant, soit au total jusqu'à 500 millions d'euros environ.

"C'est une bonne opération pour Alstom et ses actionnaires, et donc aussi pour Bouygues", a ajouté la source.

Pour l'opération, Alstom a été conseillé par la banque Rothschild, Siemens par BNP Paribas et Bouygues par Perella Weinberg Partners.

(Gilles Guillaume et Dominique Vidalon, avec Gwénaëlle Barzic, édité par Marc Joanny et Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Alstom, Bouygues, Siemens