Cette augmentation intervient alors que les coûts de l'inflation frappent le secteur et que la Maison Blanche appelle les compagnies pétrolières à accroître l'offre de pétrole afin de réduire les prix des carburants pour les consommateurs.

La société londonienne prévoit d'augmenter de 41 % les dépenses liées à ses activités pétrolières et gazières terrestres aux États-Unis, principalement au Texas, pour atteindre 2,4 milliards de dollars en 2023, contre 1,7 milliard de dollars l'année dernière, indique-t-elle dans une présentation publiée sur son site web.

BP a également indiqué qu'elle prévoyait d'augmenter ses investissements dans le golfe du Mexique à une moyenne de 2,3 milliards de dollars par an entre 2023 et 2025, contre 2 milliards de dollars par an au cours des cinq dernières années.

Malgré ce coup de pouce, BP a réduit ses plans de production offshore dans le Golfe à environ 350 000 barils équivalent pétrole par jour (boed) au milieu des années 2020, contre 400 000 boed prévus précédemment pour cette période.

Ces chiffres font partie d'un document que BP appelle son rapport sur l'impact aux États-Unis, qui donne la première ventilation de ses plans d'investissement et de production aux États-Unis depuis 2019, bien qu'il ne s'agisse pas d'une ventilation détaillée. Le rapport, qui anticipe certains des investissements mondiaux que BP est susceptible d'annoncer dans les mois à venir, ne présente pas les plans de dépenses pour d'autres activités américaines, telles que le raffinage et la production d'énergie éolienne.

BP exploite quatre plateformes de production en eaux profondes dans le Golfe : Atlantis, Mad Dog, Na Kika et Thunder Horse. Le projet Mad Dog 2, d'une valeur de 9 milliards de dollars, devrait entrer en production en 2023, selon la société. Mad Dog 2 comprend la cinquième plateforme américaine de BP, Argos, dont le démarrage a été précédemment reporté de 2022 à 2023.