Burberry cède 1,69% à 1 456 pence à Londres contre un Footsie 100 à l'équilibre. Contrairement à ses concurrents, LVMH, Kering ou Hermès, le groupe de luxe britannique a publié des résultats simplement conformes aux attentes. Sur les six premiers mois de son exercice 2016/2017, la société célèbre pour ses imperméables a accusé une baisse de 4% de son bénéfice imposable ajusté à 146 millions de livres, une performance en ligne avec le consensus qui tablait sur 145,3 millions, selon Bloomberg. En excluant l'impact positif de la chute de la livre liée au Brexit, le repli est de 24%.

Burberry a été pénalisé par la faiblesse de la demande pour ses produits dans des marchés clefs pour l'industrie du luxe tels qu'Hong Kong et les Etats-Unis. Le mois dernier, le groupe avait publié un chiffre d'affaires semestriel en baisse de 4% à 1,159 milliard de livres. En intégrant l'effet devises, il affichait une progression de 5%.

Le bénéfice imposable dans ses boutiques et en multimarques a reculé de 19% à 134 millions de livres (+3% grâce à la livre) en raison de la faiblesse des ventes. Le bénéfice tiré des licences a chuté de 53% (-50% hors effet devises) à 11 millions de livres en raison de l'expiration des licences au Japon.

Burberry a toutefois relevé de 3% à 10,5 pence son dividende semestriel. Le groupe a précisé qu'il était bien parti pour remplir ses objectifs financiers annuels à savoir surperformer la croissance du secteur et générer 100 millions de livres d'économies par an d'ici 2019, dont 20 millions en 2017.

Il a enfin fait part de son intention de racheter pour 50 millions de livres d'actions une fois le programme de rachats de 100 millions achevé. Au premier semestre, il a acquis pour 34 millions d'actions.