En termes réels (hors évolution des prix), Citigroup a constaté un recul de 12% des bénéfices du secteur sur la dernière décennie et s'attend à une perduration de cette tendance du fait de l'état du marché et du durcissement des conditions macroéconomiques.
Tous les acteurs ne pâtissent cependant pas de cette conjoncture maussade dans les mêmes proportions. Certains comme Jeronimo, Booker, Colruyt et Ahold devraient même constituer le cercle restreint des leaders européens d'ici 10 ans.
Carrefour, lui, reste stable en termes de recommandation et d'objectif de cours, bien que Citigroup anticipe un Ebit et une croissance organique inférieur au consensus. Quant à Casino, il a vu sa recommandation abaissée de Neutre à Vendre et son objectif de cours ramené à 65 euros contre 72 précédemment.
Le broker avance un ralentissement de la demande et une contraction des multiples de valorisation, même si le portefeuille d'activités de Casino dans les pays émergents est de meilleure qualité que celui de ses pairs.
Seul le leader britannique de la distribution alimentaire Booker tire son épingle du jeu avec un objectif de cours progressant de 115 à 135 pence.