DBV Technologies a accusé une perte nette de 19,3 millions d'euros en 2013, contre -14,8 millions un an plus tôt, en raison de la hausse de 50% des dépenses en R&D. Les produits opérationnels sont ressortis à 3,826 millions d'euros, après 2,776 millions en 2012. Ils ont été principalement générés par le Crédit Impôt Recherche, et de manière plus marginale par les ventes de Diallertest ainsi que par des subventions reçues dans le cadre des projets de recherche menés par la société.

Le chiffre d'affaires généré par Diallertest est en légère progression sur la période, s'établissant à 181 800 euros en 2013 contre 174 360 euros un an plus tôt, la demande restant particulièrement stable d'une année sur l'autre.

La trésorerie est, elle, ressortie à 39,4 millions, contre 37,8 millions un an plus tôt.

Par ailleurs, DBV a rappelé le lancement de l'étude VIPES en août 2012, recrutant 221 patients allergiques à l'arachide, dont des enfants, des adolescents et des adultes. Réalisée en Europe et en Amérique du Nord dans 22 centres cliniques, elle est la plus importante jamais réalisée dans le domaine.

Au cours du troisième Comité de surveillance des données de "safety", qui s'est tenu le 24 février dernier, les membres de ce comité indépendant ont en outre revu les données cliniques pour l'ensemble des 221 patients randomisés et traités dans VIPES. Le comité a conclu que lors de l'étude VIPES, Viaskin ne présentait aucun danger pour les patients et recommande donc de continuer l'étude selon le protocole en vigueur.

DBV prévoit de publier les résultats de l'étude VIPES après 12 mois de traitement au cours du mois d'octobre 2014.

Le taux de sortie prématuré de l'étude est particulièrement bas puisqu'il s'élève à 4%, ce qui témoigne de l'excellente adhésion des patients au traitement.