PARIS, 13 avril (Reuters) - EDF et Areva ont annoncé mercredi soir qu'ils allaient procéder à des tests complémentaires pour vérifier la résistance de la cuve du réacteur EPR de Flamanville dans la Manche.

Dans un communiqué diffusé par EDF, les deux groupes expliquent que ces tests additionnels ne remettent pas en cause le calendrier prévu pour le démarrage de l'EPR de Flamanville, à savoir le quatrième trimestre de 2018.

"Areva, en lien avec EDF, a proposé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d'apporter des adaptations au programme d'essais portant sur le couvercle et le fond de la cuve du réacteur EPR de Flamanville", explique EDF.

"Ces adaptations du programme d'essais conduisent à doubler le nombre d'éprouvettes qui seront analysées", poursuit l'électricien public, ajoutant que l'ASN avait donné son feu vert pour ces nouveaux tests.

L'ASN a dévoilé l'année dernière l'existence de défauts dans la composition de l'acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur, dont EDF et Areva entendent cependant démontrer la résistance.

Des tests seront du coup menés jusqu'à fin 2016, date à laquelle est aussi prévu un rapport définitif sur la sécurité de l'EPR.

Lancé en 2004 et estimé à trois milliards d'euros à l'origine, le projet de réacteur EPR de Flamanville a connu de nombreux retards. Le réacteur devait initialement entrer en service en 2012 et son coût a été revu à la hausse à plusieurs reprises. (Matthieu Protard, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : EDF, Areva