L'électricien public français a redit qu'il visait pour 2010 une croissance organique de son Ebitda (résultat brut d'exploitation) comprise entre 3% et 5%, ainsi qu'un dividende stable par rapport à 2009.

Le chiffre d'affaires d'EDF a atteint 52.934 millions d'euros au cours des neuf premiers mois de 2010, avec un effet de périmètre positif à hauteur de 4,6 points, essentiellement constitué des acquisitions de SPE en Belgique et de la moitié des activités nucléaires de Constellation Energy Group.

A périmètre et change constants, les ventes d'EDF enregistrent une hausse de 3,8%, avec une augmentation des volumes de vente d'électricité et des prix globalement orientés à la baisse à l'international.

Après la cession de ses réseaux de distribution d'électricité britanniques, EDF a souligné que son objectif de ratio d'endettement financier net/Ebitda était désormais "proche de 2,5", contre un objectif initial compris entre 2,5 et 3.

Le groupe a également indiqué dans un document de présentation de son chiffre d'affaires sur neuf mois qu'il visait désormais pour 2010 un taux de disponibilité de ses centrales nucléaires en France - crucial pour sa rentabilité - proche de 78,5%.

Fin juillet, EDF avait indiqué qu'il visait un taux de disponibilité compris entre 78,5% et 79,5% pour l'ensemble de l'exercice.

Benjamin Mallet, édité par Pascale Denis