Selon les Echos, EDF serait moins décidé à céder son réseau de distribution britannique qu'il ne l'était en octobre dernier. Nombreux sont les candidats pour cet actif valorisé 4,6 milliards d'euros. Selon le journal, et alors qu'entre temps Henri Proglio a succédé à Pierre Gadonneix à la tête du groupe, aucune décision n'est encore prise à ce sujet.

Le quotidien économique rapporte que des groupes énergétiques britanniques ont manifesté de l'intérêt (National Grid, Southern Energy), mais aussi des investisseurs étrangers comme la banque australienne Macquarie qui se serait alliée avec un fonds souverain d'Abu Dhabi, Adia. Cette cession était initialement envisagée afin de réduire l'endettement d'EDF, passé de 24,5 milliards en 2008 à 36,8 milliards d'euros mi-2009 suite à l'acquisition de British Energy.

EDF, qui attend les dossiers de reprise de cet actif au milieu du mois prochain, ne semble plus aussi enthousiaste à l'idée de s'en séparer, rapporte le journal. La décision avait été prise par le précédent président Pierre Gadonneix, alors que le nouveau, Henri Proglio, semblerait moins partisan de réduire la dette nette que d'améliorer le ratio endettement / marge opérationnelle du groupe.

Citant une source syndicale CGT, les Echos estiment que l'objectif d'un taux de disponibilité des réacteurs porté à 85% d'ici trois ou quatre ans, annoncé par Henri Proglio, ne serait pas atteignable avant cinq ans.


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