PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes repartent de l'avant mardi en début de séance après l'annonce d'un retour de certaines troupes russes déployées dans des régions frontalières de l'Ukraine dans leurs bases.

L'information pourrait être perçue comme un premier signe de désescalade alors que Moscou et les pays occidentaux multiplient les échanges diplomatiques pour trouver une porte de sortie à la crise autour de l'Ukraine.

À Paris, le CAC 40 gagne 1,01% à 6.921,51 points vers 09h15 GMT après avoir cédé 2,27% la veille, sa plus mauvaise séance depuis le 24 janvier.

A Londres, le FTSE 100 prend 0,71% et à Francfort, le Dax avance de 1,13%.

L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 1,09%, le FTSEurofirst 300 de 0,9% et le Stoxx 600 de 0,9%.

Le soulagement autour de l'Ukraine est aussi perceptible sur les futures des indices américains, en progression de plus de 1%, ainsi que sur l'euro et sur les rendements obligataires, orientés en hausse.

En Europe, tous les secteurs évoluent dans le vert, les plus fortes progressions revenant à l'automobile (+1,04%) et au secteur des biens et services industriels (+1,25%).

A Paris, EDF avance de 1,59% après les déclarations du ministre de l'Economie Bruno Le Maire qui a dit n'écarter aucune option au sujet de la restructuration du groupe, y compris une éventuelle nationalisation.

Spie monte de 2,68% en raison de spéculations concernant les intentions du fonds Amber Capital, qui détient moins de 1% du groupe.

A l'inverse, Engie (-1,13%) et Michelin (-2,52%) sont délaissés après la publication de leurs résultats annuels.

Concernant Michelin, "le problème qui pourrait peser sur l'action à l'ouverture est probablement l'augmentation des dépenses d'investissement en 2022/2023", ont observé dans une note les analystes de RBC Capital.

"A en juger par la série de questions posées lors de la session de questions-réponses de la conférence téléphonique, cela a été une surprise."

(Reportage Blandine Hénault, édité par Jean-Michel Bélot)