Il se passe quelque chose de positif en France depuis quelques semaines. Je sais. C'est étonnant de dire cela en pleine période de déprime généralisée. Mais un verrou est en train de sauter: celui de la dictature de la pensée unique et du terrorisme du politiquement correct. La parole se libère dans la sphère économique. Le bon sens peut s'exprimer. C'est un tournant.
LE PROJET DU MEDEF: "Un million d'emplois"
Le Medef propose des mesures chocs pour relancer l'emploi. Et elles vont être largement commentées et provoquer des réactions passionnées. Il faut dire que proposer en ce moment en France de supprimer des jours fériés, d'assouplir le SMIC et la durée légale du travail, entre autres, cela revient presque à demander à la France de ne plus être la France. Le Medef propose également de transformer le CICE en baisse de charges pour l'entreprises.

LE BON SENS
Mais au-delà des mesures proposées, ce qui me frappe depuis quelques semaines, c'est que les langues se délient, qu'on a le droit maintenant de s'exprimer sans tabou.
On peut dire publiquement en France aujourd'hui, même quand on est socialiste, que ce sont les entreprises qui crééent des emplois, on peut déclarer, même en provoquant un tollé général, que pour avoir droit à des indemnités, il faut respecter certaines obligations, ou encore que frauder la Sécurité Sociale est un délit.

EXPRIMEZ VOUS
Une large partie de la crise économique en France est liée à la psychologie, on le dit et on le répète. Pouvoir aujourd'hui s'exprimer sans tabou sur un modèle Français qui devient totalement intenable c'est déjà une première étape. Un petit souffle de liberté et un petit souffle d'espoir. Les 35 heures ont plombé la France, le secteur public est trop avantagé par rapport au secteur privé, le système social n'est pas viable s'il n'est pas réformé, il faut moins d'incitation à la paresse et plus d'incitation au travail et qu'enfin les pilotes d'Air France sont irresponsables car ils défendent leur intérêt particulier quitte à faire tomber leur société: qu'est ce que ça fait du bien de pouvoir dire tout cela sans passer pour un réac ultra libéral…

LA SEMAINE DE LA FRANCE
Entre le vote de confiance mardi qui permettra de démasquer les frondeurs d'opérette, qui parlent beaucoup mais tiennent trop à leur sièges pour agir, la conférence de presse de notre prothésiste dentaire jeudi et le comeback dimanche de celui qui veut nous faire croire qu'il a changé alors qu'il n'a pas changé, on ne va pas s'ennuyer.

LA SEMAINE DES MARCHéS
Sur les marchés aussi ça va secouer. Entre la réunion de la banque Centrale Américaine, le référendum en Ecosse, le vote au parlement Catalan pour un éventuel référendum le 9 Novembre sur l'indépendance, on ne va pas s'ennuyer non plus...

CE QUI PLOMBE LE PAYS
Les pilotes d'Air France sont en grève. Une grève dure. Pour un maintien de leurs conditions de travail même sur Transavia. Tant pis si Air France déjà mal en point plonge. Tant pis pour les voyageurs. L'important c'est de s'accrocher à ses avantages. Shame on you.

LA PHRASE DU WEEK END
Bernard Henri Lévy dans le JDD; "Je suis un vrai paysan de Paris"...Non. Juste un vrai con.

Source : MonFinancier SA. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique, à l'exception de la rubrique "Et maintenant, qu'est ce qu'on fait" sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par MonFinancier SA. Les informations publiées ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou à acheter et ne peuvent être considérées comme des recommandations personnalisées. Le lecteur reste seul responsable de leur interprétation et de l'utilisation des informations mises à sa disposition. Nous attirons par ailleurs votre attention sur le risque de perte totale, voire supérieure à la mise de départ, rendue possible par l'utilisation de produits à effet de levier, de contrats à terme ou d'un compte à marge. Le lecteur reconnaît par conséquent que toute opération, d'achat ou de vente de produits financiers, reste sous son entière responsabilité. De ce fait, MonFinancier SA et MonFinancier SAS ne pourront être tenus pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.
distribué par