GDF Suez (+5,3% à 18,485 euros) figure parmi les plus fortes hausses du CAC 40 après la publication de résultats 2013 marqués par une lourde perte nette et le relèvement de ses objectifs 2014. Jugeant que la baisse des prix de l'électricité en Europe provoquée par un recul de la demande et des surcapacités était « durable », le groupe énergétique a déprécié à hauteur de 14,9 milliards d'euros certains de ses actifs dans cette région, principalement des centrales thermiques et des sites de stockage de gaz.

En conséquence, GDF Suez a enregistré une perte nette de 9,7 milliards d'euros l'année dernière contre un bénéfice de 1,54 milliard en 2012. La performance opérationnelle est, elle, ressortie en ligne avec les attentes, avec un Ebitda en repli de 8,6% à 13,4 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires a pour sa part reculé de 0,8% à 81,3 milliards d'euros a reculé de 0,8 %. Il a cependant progressé de 3% à données comparables.

Les investisseurs ont apprécié sa nouvelle politique de dividende. Le groupe propose ainsi un dividende stable de 1,5 euro au titre de l'exercice 2013. Il s'est de plus engagé pour la période 2014-2016 sur un taux de distribution de 65-75 % avec un minimum de 1 euro. Kepler Cheuvreux juge qu'il s'agit d'une politique « intelligente » et fait remarquer que 1 euro correspond à un rendement de 6%, supérieur à celui du secteur (4,5%).

Ultime nouvelle favorable de cette publication, GDF Suez a relevé ses prévisions 2014. Il table sur un résultat net récurrent part du groupe entre 3,3 et 3,7 milliards d'euros contre une précédente fourchette de 3,1 à 3,5 milliards d'euros. Il vise par ailleurs un Ebitda situé entre 12,3 et 13,3 milliards d'euros.