GDF Suez a publié un chiffre d'affaires de 24,564 milliards d'euros au premier trimestre 2013, stable en variation brute et en croissance organique de 2,3%. Cette croissance provient de la poursuite du développement du groupe sur les marchés à forte croissance, de conditions climatiques plus froides qu'en 2012 impactant favorablement les ventes de gaz naturel en France et de la progression des ventes de GNL avec une forte activité d'arbitrage en Asie et en Europe.

L'Ebitda sur la période s'est élevé à 4,989 milliards d'euros, en recul de 5,1% en brut et de 1,2% en organique par rapport au 31 mars 2012. Au-delà de l'effet périmètre lié à l'impact du programme de cessions (-173 millions d'euros), ce repli s'explique par le recul des résultats de la branche Energie Europe pénalisés par l'indisponibilité des centrales nucléaires belges de Doel 3 et Tihange 2, la baisse des prix de marché de l'électricité dans un contexte de pression concurrentielle et régulatoire accrue, et ce malgré des conditions climatiques favorables et le rattrapage 2012 accordé en 2013 sur le tarif réglementé du gaz en France.

L'Ebitda a également été affecté par le recul des résultats de la branche Global Gaz & GNL en particulier du fait de la baisse temporaire de la production de l'Exploration-Production, impactée notamment par des arrêts de production en Norvège pendant le 1er trimestre 2013

Pour 2013, le champion français de l'énergie réaffirme ses objectifs financiers. Il anticipe un résultat net récurrent part du groupe entre 3,1 et 3,5 milliards d'euros, à climat moyen et régulation stable. Cet objectif repose sur une estimation d'Ebitda comprise entre 13 et 14 milliards d'euros, après prise en compte de la mise en équivalence de Suez Environnement.

Dans ce contexte, le Conseil d'administration envisage un acompte sur dividende de 0,83 euro par action au titre de l'exercice 2013, qui serait versé le 20 novembre 2013.