"Les prix du gaz seront gelés jusqu'en avril. Vous savez que les répercussions des hausses du pétrole n'avaient lieu qu'avec six mois de retard, donc une partie de ces hausses n'auront pas lieu", a-t-il expliqué sur Radio Classique.

"C'est donc à partir du mois d'avril que le bilan sera fait en fonction de l'évolution du prix du pétrole, du prix du gaz, bien entendu, qui lui est lié, et du cours du dollar. On pourra à ce moment-là envisager une baisse du prix du gaz. Il faudra faire le bilan à ce moment-là de l'évolution de ces trois paramètres", a-t-il ajouté.

Il a, par ailleurs, répété que "la crise russo-ukrainienne n'a aucun impact ni sur nos contrat d'approvisionnement à long terme, ni sur la fourniture de gaz à nos clients".

"Aujourd'hui il n'y a aucune inquiétude à avoir sur l'approvisionnement des consommateurs français en matière de gaz", a-t-il souligné en mettant en avant un portefeuille d'approvisionnement "très diversifié".

"La Norvège, les Pays-Bas contribuent d'ailleurs plus que la Russie à l'approvisionnement de la France et du groupe. La Russie, pour l'ensemble du groupe GDF Suez, représente moins de 15%", a précisé Gérard Mestrallet.

Suez GDF est en outre protégé par ses capacités de stockage, les deuxièmes en Europe, a-t-il fait valoir.

Nathalie Meistermann, édité par Jacques Poznanski