Selon le Wall Street Journal, le groupe cherche à récupérer au moins 600 millions d'euros en cédant 60% de certains projet représentant au total une capacité de production de 1.000 mégawatts.

"GDF Suez travaille sur l'optimisation financière de ses actifs renouvelables en France et en Europe mais n'a pas l'intention d'abandonner l'exploitation ni le développement de ces actifs", a déclaré à Reuters cette source, qui a une connaissance directe du projet.

Toujours selon le Wall Street Journal, l'énergéticien détenu à 36,7% par l'Etat français est sur le point de sonder des investisseurs financiers intéressés par l'opération.

"La société pourrait lancer un appel d'offres dans les prochains jours", écrit le quotidien financier, citant une source selon laquelle des offres pourraient être soumises d'ici mi-juillet.

GDF Suez n'a pas souhaité commenter ces informations.

Fin 2012, le groupe avait annoncé la vente d'une participation de 60% de son portefeuille canadien d'énergie renouvelable, d'une valeur d'entreprise supérieure à 2 milliards de dollars canadiens (1,5 milliard d'euros), à Mitsui & Co et un consortium conduit par Fiera Axium Infrastructure.

GDF Suez a confirmé fin février son objectif de 11 milliards d'euros de désinvestissements en 2013 et 2014, après avoir procédé à 5,4 milliards d'euros de cessions en 2012, en particulier en Europe.

Le groupe veut réduire sa dette nette autour de 30 milliards d'euros à fin 2014, contre 34,1 milliards à fin mars (en données pro forma).

Benjamin Mallet et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot