Euronext (-2,81% à 67,35 euros) figure parmi les principales baisses du SBF 120 au lendemain de la présentation de ses comptes du premier trimestre. Sur cette période, la Bourse paneuropéenne a enregistré une baisse de 32,9% de son résultat net à 96,50 millions d’euros. Il a été pénalisé par une charge exceptionnelle de 36 millions d’euros avant impôts liée à la résiliation de l'accord de compensation avec LCH SA.

Son Ebitda ajusté a reculé de 13,3% à 218,50 millions d'euros, faisant ressortir une marge de 58,7%, en repli de 5 points en données publiées et de 5,5 points en comparable. Il a cependant dépassé de 2% les attentes grâce à des coûts plus faibles, signale UBS.

Les coûts ajustés ont augmenté de 9,7% à données comparables à 153,8 millions d'euros. Le chiffre d'affaires consolidé d'Euronext a atteint 372,3 millions d'euros, en recul de 5,9%. En données comparables, il a baissé de 5,3%.

Euronext a continué à réduire son endettement. Le ratio dette nette sur Ebitda s'élevait à 2,4 à fin mars (contre 2,6 à fin décembre) et le ratio dette nette sur Ebitda ajusté à 2,1.

Ces résultats s'accompagnent de la confirmation de plusieurs objectifs 2023. Euronext vise toujours 630 millions d'euros de coûts ajustés. A propos de Borsa Italiana, la société vise toujours 115 millions d'euros synergies annuelles avant impôts en 2024. Elles s'élevaient à 43,7 millions d'euros à la fin du trimestre.

Euronext a aussi confirmé un yield (le prix pour le marché des actions au comptant) d'environ 0,52 point de base après la migration des marchés de Borsa Italiana sur la plateforme de négociation Optiq. Il s'est élevé à 0,48 point de base " impacté négativement par la taille moyenne plus importante des ordres à la Borsa Italiana ", explique UBS.