Fisker a annoncé mercredi qu'il rappelait plus de 18 000 voitures en Amérique du Nord et en Europe en raison d'un logiciel défectueux et du non-respect des normes de sécurité, ce qui constitue le dernier revers en date pour la startup de véhicules électriques à court d'argent.

La société basée à Manhattan Beach, en Californie, rappelle volontairement 11 201 Fisker Oceans aux États-Unis, au Canada et en Europe pour corriger des problèmes de logiciel qui peuvent amener le véhicule à entrer dans un mode de protection de l'état de sécurité, ce qui peut entraîner une perte de puissance du moteur.

Elle rappelle également 6 864 Fisker Oceans aux États-Unis, car ils ne sont pas conformes aux normes fédérales de sécurité des véhicules à moteur (FMVSS) en ce qui concerne les jauges et les icônes du témoin dans l'affichage du tableau de bord. Elle rappelle également 281 de ces véhicules au Canada.

La startup prévoit de résoudre ces problèmes grâce à une mise à jour de son logiciel Ocean OS d'ici le 30 juin.

Les véhicules qui ont déjà été mis à jour avec la dernière version du logiciel ne sont pas concernés par le rappel.

Le SUV Ocean de Fisker, son seul modèle actuellement en production, fait l'objet d'une enquête de la National Highway Traffic Safety Administration des États-Unis pour quatre incidents liés à la sécurité.

La dernière enquête, annoncée le mois dernier, porte sur des plaintes concernant le déclenchement intempestif du système de freinage d'urgence automatique.

Son unité autrichienne s'est placée sous la protection de la loi sur les faillites en mai, alors que la startup de véhicules électriques, à court d'argent, cherche des options d'investissement après l'échec des négociations avec un grand constructeur automobile en vue d'un investissement potentiel. (Reportage de Priyanka.G à Bengaluru ; Rédaction de Sonia Cheema et Tasim Zahid)