Le premier conglomérat industriel américain a fait état d'un bénéfice en baisse de 19% à 2,94 milliards de dollars au quatrième trimestre, soit 28 cents par action, contre $3,65 milliards (35 cents) un an auparavant.

Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S donnait un BPA de 26 cents.

Le chiffre d'affaires a diminué de 10% à $41,48 milliards.

Le numéro un mondial des moteurs d'avion et des turbines génératrices d'électricité a souffert de la crise économique et s'emploie à réduire la voilure de sa filiale financière GE Capital, laquelle avait investi en masse dans l'immobilier commercial.

En outre, GE a en outre conclu en décembre un accord pour céder à Comcast une participation majoritaire dans sa filiale média NBC Universal. Les responsables de GE pensent que cette opération, qui n'a pas encore reçu d'autorisations officielles, sera bouclée dans le courant de l'année.

Le directeur général Jeffrey Immelt estime que le "cadre" financier de GE pour 2010, suivant lequel les résultats de l'année en cours seraient du même ordre que ceux de 2009, est "tout à fait réalisable".

Toutes les divisions, en dehors des infrastructures énergétiques, qui produisent du matériel pour la production pétrolière et gazière, voient leur bénéfice baisser.

L'action est en baisse de 1,1% à $15,85 en avant-Bourse. Elle a gagne 28% sur l'année écoulée, alors que le Dow Jones a pris 33% sur cette même période.

"Vu le trimestre où on est, battre le consensus pour le résultats grâce à une réduction des coûts, ça ne fait plus l'affaire", dit David Morrison (GFT Global Markets). "Avant de pouvoir faire quoi que ce soit et que l'action attire à nouveau, il faut vraiment dépasser le consensus largement, à la fois sur le résultat et le C.A. Je pense que les investisseurs sont quelque peu las et il n'y a rien pour les convaincre d'acheter".

Scott Malone, version française Wilfrid Exbrayat