Gecina a réalisé au premier semestre 2013 un résultat net récurrent en hausse de 1,5% à 167,4 millions d'euros. Ce résultat intègre le paiement de la taxe de 3% sur les dividendes distribués au-delà de l'obligation SIIC, soit 2,4 millions. La hausse du résultat récurrent net aurait été de 3% retraité du paiement de cette taxe. Les loyers, eux, ont reculé de 2,8% à périmètre courant (+3,5% à périmètre comparable), affectés notamment par la baisse de 15% des loyers du patrimoine résidentiel liée aux cessions réalisées en 2012 et 2013.

Dans ce cadre, Gecina a confirmé tabler sur une stabilité de son résultat récurrent net en 2013.

La dette nette à fin juin a baissé de 4,4% par rapport à fin 2012, se traduisant par un ratio d'endettement (LTV hors droits) de 39%, en deçà de la limite de 40% que s'est fixée Gecina.

La foncière a en outre relevé son objectif de cessions d'actifs pour cette année à 850 millions d'euros. Fin juin, le groupe avait en effet déjà dépassé son programme de ventes pour 2013 à la suite de la vente des villages de vacances exploités sous la marque Club Méditerranée pour 280 millions.

Gecina a sécurisé 716 millions de cessions d'actifs au premier semestre, 665 millions d'euros d'actifs vendus et 51 millions sous promesse de vente à fin juin, contre un programme de vente de 700 millions prévu pour 2013.

Parallèlement à ces cessions, les investissements de Gecina se sont élevés à 328 millions au 30 juin.

"La politique de désendettement et de recentrage du groupe que nous avons mise en oeuvre depuis 2 ans porte ses fruits. Gecina dispose désormais d'une base solide pour poursuivre son développement", s'est félicité Bernard Michel, Président. "M'inscrivant dans la stratégie définie par le conseil d'administration, je concentrerai mes efforts à générer des opérations d'investissement tant internes qu'externes, créatrices de valeur afin d'optimiser le profil de cash flow de Gecina, tout en préservant une structure financière saine", a pour sa part indiqué Philippe Depoux, directeur général.