Echaudés par l'annonce de la fermeture du site d'Anvers, qualifiée par un dirigeant syndical de "déclaration de guerre", les centrales ont gelé les négociations portant sur 265 millions d'euros d'économies par an sur les salaires au cours des cinq prochaines années.

"J'espère que l'accord sera finalisé dans deux à trois semaines", a déclaré le président du directoire d'Opel Nick Reilly à des journalistes. "Il y a un hiatus dans les discussions en raison (de la fermeture) d'Anvers, mais nous aurons une première réunion lundi."

En plus des 600 millions d'euros de capitaux frais que GM a déjà injecté dans Opel, Nick Reilly a demandé 2,7 milliards d'aides publiques, sous forme de prêts ou de garanties de prêt, pour remettre le constructeur allemand sur les rails.

"Peut-être n'aurons nous pas la totalité des 2,7 milliards mais je m'attends vraiment à ce que nous en recevions une bonne part", a-t-il assuré.

Tous les pays qui ont des sites Opel sur leur sol, à l'exception de la Belgique, restent ouverts à l'octroi d'aides, a-t-il assuré.

Christiaan Hetzner, version française Nicolas Delame