GeNeuro, société biopharmaceutique qui développe de nouveaux traitements contre les maladies neurologiques et les maladies auto-immunes, telles que la sclérose en plaques (SEP) ou le diabète de type 1 (DT1), a comptabilisé des produits opérationnels de 0,7 million d'euros au troisième trimestre contre 1,2 million d'euros lors de la même période de 2016.

Ces produits opérationnels sont la reconnaissance comptable des paiements d'étape déjà versés par son partenaire Servier dans le cadre du contrat de collaboration pour son candidat médicament le plus avancé, GNbAC1. La baisse par rapport à la même période de l'exercice précédent résulte du stade de progression de son essai clinique principal de phase IIb, CHANGE-MS, dans l'indication de la SEP, pour lequel plus de la moitié des patients a déjà atteint la fin de leur traitement de douze mois. Les résultats complets de cette étude à 12 mois sont attendus au premier trimestre 2018.

La consommation de trésorerie issue des activités opérationnelles et d'investissement s'est élevée à 7,1 millions d'euros au troisième trimestre 2017, contre 3,7 millions d'euros au cours du deuxième trimestre et 7,2 millions d'euros au cours du premier trimestre. Pour mémoire, GeNeuro avait bénéficié au deuxième trimestre 2017 d'une avance de son partenaire Servier de 3,7 millions d'euros dans le cadre de l'étude ANGEL-MS, une étude d'extension de la Phase 2b CHANGE-MS, limitant ainsi le niveau de consommation de trésorerie. Le niveau de consommation de trésorerie du troisième trimestre est conforme aux estimations de la société compte tenu du stade de progression de ses différents essais cliniques.

Au 30 septembre 2017, la trésorerie et équivalents de trésorerie de GeNeuro s'élevaient ainsi à 16,4 millions d'euros. Il est également attendu un nouveau paiement intermédiaire de 12 millions d'euros de Servier, pour fin 2017, au titre de la dernière visite du dernier patient de l'étude de Phase IIb, CHANGE-MS.